A tous les Confrères,
Bien Chers Confrères !
Je vous écris ces lignes pour relancer notre marche vers la semaine sainte, la plus grande de toute l’année liturgique dont le cœur est le Triduum pascal où nous allons célébrer les derniers évènements de la vie de Jésus sur terre, c’est dire le mystère de sa passion, la mort et la Résurrection de notre Seigneur Jésus Christ. Le carême 2021 est là et nous voici en marche vers Pâques.
De la poussière à la vie : Les Cendres reçues nous aident à prendre conscience que nos misères humaines, personnelles et communautaires, nationales et mondiales, sont aimées de Dieu. Les cendres imposées sur la tête nous rappellent que nous sommes faibles et fragiles, petits et passagers, et elles nous rapportent à la mort. Mais nous sommes cette poussière que Dieu a aimée et bénie. Il a plu au Seigneur de recueillir notre poussière entre ses mains et d’en insuffler le souffle de la vie (Gn2,7). C’est dire que nous sommes une poussière précieuse, destinée à vivre pour l’éternité, pour la vie éternelle. Les cendres nous rappellent le parcours de notre existence :De la poussière que nous sommes, si nous nous laissons modeler entre les mains de Dieu, nous deviendrons une merveille. Nous sommes nés pour devenir fils de Dieu et resplendir de sa gloire. Le carême est donc un temps de grâce pour accueillir le regard d’amour de Dieu qui nous porte. Se laisser toucher par son amour et sa miséricorde devrait nous conduire à changer de vie pour vivre de manière authentique la foi, l’espérance et la charité, comme nous l’indique le pape François dans son message de carême de cette année.
Deuxième carême sous la pandémie de Covid-19 : Un sain réalisme nous dit que la crise sanitaire nous accompagnera encore pour un temps mais nous ne savons pas quand elle prendra exactement fin. Comment programmer nos activités en tenant compte de mesures des restrictions édictées par les autorités politiques et sanitaires ? La pandémie Covid-19 est en train d’affecter profondément notre vie quotidienne, nos programmations et nos activités, pastorales, académiques et missionnaires. En formation, quelles approches formatives faut-il adopter si la pandémie se prolongeait ? Comment former nos jeunes à l’heure de la crise sanitaire ? La société évolue de plus en plus vers un style de vie marqué par la distanciation, l’éloignement avec le risque de repliement de soi et l’indifférence vis-à- vis des autres. Comment maintenir vive la vie fraternelle en communauté et les rencontres communautaires, au moyen desquelles se nourrit, s’affermit et se développe la joie de vivre ensemble ? On ne peut pas être heureux seul. Je vous invite donc à inventer des nouvelles manières pour vivre la merveille de la vie fraternelle en communauté en ce temps difficile. Ainsi redécouvrir combien l’autre n’est pas un problème, mais comme un don de Dieu, même lorsqu’il nous défie.
En marche vers le Chapitre Général : Nous sommes déjà lancés vers le rendez-vous du XIXè Chapitre Général. Nous avons déjà élu nos délégués, nous avons répondu au questionnaire. Ce qui nous reste maintenant est de participer de la rédaction du rapport même de la province. Je vous ai envoyé déjà les indications reçues du CG. J’espère que chaque communauté est en train de s’y mettre, en sachant que la date limite reste fixée au 10 mars 2021. La crise sanitaire mondiale fait planer une incertitude sur les grands rassemblements internationaux. Qu’à cela ne tienne, nous devons finir notre part du travail pour être prêt à apporter notre contribution à cet évènement historique de notre institut. Au niveau interne, nous sommes appelés humblement à modifier un certain nombre de nos activités en tenant compte de l’impératif Covid-19. Aux confrères qui n’ont pas encore répondu individuellement au questionnaire du chapitre, je leur prie de m’envoyer leurs réponses personnelles.
En vous souhaitant un fructueux temps de Carême, je vous demande de prendre soin de vous.
Fait à Kinshasa, le 17 février 2021
Fait à Kinshasa, le 17 février 2021
P. Léonard Ndjadi Ndjate
Provincial
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